Le 27 janvier dernier, une dizaine d’étudiants ont pu visiter la bibliothèque de l’École nationale de Théâtre avec le GESLA. Nous y avons reçu un accueil chaleureux de la part du bibliothécaire en chef, Monsieur Simon Barry, qui a débuté la visite en nous racontant son parcours professionnel. Durant la visite, nous avons pu voir les bureaux des employés, la bibliothèque en soi, ainsi que le sous-sol de cette dernière qui est utilisé comme réserve pour les documents surnuméraires ou encore pour les documents rares et anciens.
La bibliothèque de l’École nationale de Théâtre possède la plus grande collection de pièces de théâtre au Canada. On y retrouve des pièces en français, en anglais ainsi qu’en plusieurs autres langues. Ces pièces proviennent de partout à travers le monde. La bibliothèque possède aussi une importante collection de pièces de théâtre non-publiées, et donc difficilement trouvables. C’est pourquoi on retrouve des abonnés de cette bibliothèque un peu partout au Canada et même aux États-Unis. Il arrive donc que ces personnes empruntent des documents et que ceux-ci leur soient envoyés par la poste partout à travers l’Amérique du Nord. On y retrouve aussi d’autres types de documents – documentaires, périodiques, romans, etc. – mais aussi des documents plus inusités tels que des cartes postales ou encore des vieux catalogues qui peuvent servir d’inspiration pour les décors d’époque.
Bien entendu, comme il s’agit d’une bibliothèque au sein d’une école, les besoins des étudiants sont une priorité, malgré que n’importe qui le souhaitant puisse s’abonner moyennant une certaine somme par année. En effet, lorsqu’un étudiant a une demande d’achat particulière, la bibliothèque se fait un devoir d’acquérir l’œuvre en question ! L’acquisition est justement un des défis de cette bibliothèque : il peut parfois être difficile d’obtenir une œuvre d’origine étrangère à partir des fournisseurs d’ici. Les autres défis rencontrés dans ce milieu sont le manque de personnel (mis à part le bibliothécaire en chef, les quatre autres employés travaillent à temps partiel) ainsi que le manque de place. En effet, la bibliothèque n’est pas bien grande et nous avons pu remarquer que pour rentabiliser l’espace, les rangées étaient étroites et les étagères étaient hautes !
Nous sommes sortis de cette visite avec une meilleure connaissance d’un milieu documentaire passionnant ayant ses forces et ses défis, mais nous croyons que ce qui nous restera le plus en tête est la passion et la motivation du bibliothécaire en chef. Comme quoi lorsqu’on travaille dans un milieu qui nous passionne, on peut surmonter tous les défis !
Mariane Belley